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Le partenariat public privé au service du développement durable
 

Dans un contexte économique mondial perturbé par la crise financière, la République de Djibouti se targue d’afficher une croissance économique de 5% à 6%. La bonne santé financière du secteur bancaire djiboutien participe activement à ce boom économique que vit notre pays, et ce en assurant aux différents acteurs économiques les sources de financement nécessaires. Les rôles incontournables des banques de l’appareil productif notamment l’accroissement des activités n’est plus à démontrer. Souvent considéré comme vecteur de dynamisme, elles ne peuvent être dissociées des vagues d’investissement et des projets de réalisations dans notre pays. À Djibouti, le secteur bancaire représenté 5% du PIB et occupe un rôle déterminant dans le financement de l’économie. Souvent critiquée par le passé pour leur manque d’assistance financière et désintéressements aux projets des entreprises naissantes et PME, le système bancaire djiboutien s’est doté d’une nouvelle image pragmatique et visionnaire conforme au chargement que connait aujourd’hui le pays.

Les banques : source de financement et soutien à l’activité des entreprises
Les banques sont des acteurs clés dans la croissance de l’activité économique car elles offrent des sources de financement indispensables à la concrétisation du projet d’investissement de tout acteurs économique (ménages, entreprises, Etats etc.). Au delà de ses fonctions traditionnelles, de collecte de l’épargne, allocation des ressources, fournitures de la liquidité, gestions des moyens de paiements, la banque offre différentes assistances tel que le service d’écoute, le conseil et d’accompagnement qui s’avèrent toutes aussi importantes pour les entreprises et en particulier les PME génératrices de richesse nationale.
Depuis quelques années, en République de Djibouti, on assiste à une recrudescence des nouvelles entreprises et une demande locale très dynamique en besoin de financement. Cette situation s’explique par la reprise économique et l’embellie du monde des affaires.
Au titre de la fin de l’année 2007, les crédits accordés par les banques ont augmenté de 29,1% par rapport à ces 3 dernières années et dont une part importante a profité aux sociétés et entreprises individuelles, ils contribuent à la hausse du PIB en accroissant les investissements dans le pays, qui agissent favorablement sur l’activité du pays.
D’un autre coté, convaincu du rôle crucial des banques, la république de Djibouti s’est engagée dans un processus de soutien au développement du secteur bancaire national. La multiplication des banques de ces dernières années dans notre pays témoigne de l’intérêt des autorités publiques a encouragé ces instances par la mise en place des politiques en faveurs de ces dernières et en renforçant le partenariat public-privé.

La philosophie du partenariat public-privé : cas BCIMR et AFD
La philosophie de ce partenariat peut se résumer ainsi, il consiste à offrir une meilleur optimisation de l’utilisation des ressources publiques et de leur adjoindre à des ressources privées, difficiles à mobiliser sans partenariat.
Prenant le cas de la BCIMR/BRED, elle a signé une convention de partenariat signée le 18 mars 2009 avec la Proparco, filiale de l’Agence française de développement (AFD), cette stratégie s’inscrit dans la politique de la BCIMR/BRED à contribuer à l’essor des entreprises naissantes et aux PME. En effet, en matière de crédit aux entreprises, le plus grand obstacle n’est plus le cout mais l’accès au crédit-lui même, surtout pour les petites entreprises et les plus jeunes d’entre elles.
Il est vrai que les banques sont réticentes trop souvent à étudier les dossiers de ces derniers car le cout de traitement leur parait prohibitif et le risque trop élevé notamment au regard de la faiblesse des apports en fond propres.
De plus, face à une demande de financement local des entreprises en hausse et une capacité de financement des banques ne pouvant être complètement satisfaits, le partenariat public-privé est jugé innovant. Cette nouvelle approche adoptée par la BCIMR/BRED cherche à faciliter l’accès des entreprises au crédit bancaires, à réduire la prise en charge du coût et à partager surtout le risque encouru avec PROPARCO conformément aux principes des règles prudentielles. L’idée est de permettre à l’ensemble des entreprises national de bénéficier des moyens de financements adéquats afin de réaliser leur projet d’investissement favorable à la croissance économique et ce tout en minimisant les risque inhérents.
Créée en 1997, Proparco est une antenne de l’AFD qui a pour mission des favoriser les investissements du secteur privé dans les pays émergents et en développement et ce ne faveur de la croissance, du développement durable et de l’atteinte des objectifs du millénaires.
Ainsi à Djibouti, Proparco apporte un soutien au développement du secteur bancaire en proposant des financements : ce concours fort appréciables va permettre à la BCIMR/BRED de soutenir d’avantage les entreprises locales porteuses de projets ambitieux, moteur de la dynamisme économique.
Dans la foulée de cette signature de convention de partenariat, la BCIMR/BRED a accordé son premier prêt à une société de la place de Djibouti qui à l’intension de produire et de commercialiser sous peu de l’eau minérale en bouteille. Bref, ce nouveau partenariat participera grandement au développement de notre secteur privé, à la création d’emploi, et par conséquent à soutenir la croissance économique.

Abdoulrazak Mohamed Djibril

« Je profite de cette occasion qui m’est offerte, de rappeler qu’après la fusion entre les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne, notre groupe est devenu la première banque française en terme de gestion d’actifs avec plus de 500 milliards d’euros de dépôts, 40 milliards d’euros de fonds propres et de plus de 110000 salariés.
Nous allons donc bientôt changer notre logos, qui bien entendu gardera notre dénomination de BCIMR mais avec cette fois ci un fond bleu presque proche de nos couleurs plutôt que vert.
Avec cet accord entre l’AFD et la BCIMR, l’économie Djiboutienne dispose désormais d’un nouveau levier de croissance économique qui vient d’être mis à sa disposition.
Comme vous le savez, la BCIMR est l’établissement bancaire qui contribue le plus au développement économique du pays et donc à lutter contre la pauvreté.
En termes de concours a l’économie nationale la BCIMR représente 51% du total des crédits distribués dans les pays. Pour ce qui est de ressources la BCIMR représente près de 2/3 du marché des dépôts.
Eu égard à la place de leader de la BCIMR dans le système bancaire de Djibouti cet accord avec l’AFD aura une portée considérable pour les operateurs économiques dans les pays, puisqu’il renforce et encourage la BCIMR à accompagner d’avantages les entreprises djiboutiennes.
Je remercie l’AFD pour la confiance qu’elle a toujours manifestée a notre égard.
Je remercie le président du conseil d’administration de l’AFD, Monsieur le ministre André Wilzer, de nous avoir fait l’honneur d’être présent parmi nous, en parrainant cette cérémonie de signature.
Merci à tous. »
Ould Omar Yahya , administrateur, directeur général

« Ce jour est un jour important à plus d’un titre, car nous venons de mettre en place par cette signature d’une convention avec l’AFD un mécanisme de financement du secteur privé djiboutien.
La République de Djibouti a réalisé des investissements lourds tels que la réalisation des Ports de Doraleh, des zones franches, des câbles sous marins EIG par Djibouti Telecom et dont la BCIMR est partie prenante dans le financement avec l’AFD, par ce dernier investissement Djibouti Telecom devient un Hub régional.
La réfection des réseaux routiers existants pour acheminer les marchandises par le port de Djibouti à destination des pays riverains, la construction des nouvelles routes dans les régions du nord et du sud du pays obéit au même souci du développement. La concrétisation de ces investissements œuvre pour faire de notre petit pays, un hub régional d’éclatement de marchandise pour les sous régions.
L’ensemble de ces investissements est réalisé par le gouvernement pour favoriser l’essor d’un secteur privé solide et compétitif. Le développement d’un pays se mesure par l’importance et le poids du secteur privé dans l’économie du pays.
Cette conjoncture favorable est la conséquence de la stabilité politique et la confiance des investisseurs dans la gestion du pays. Les réalisations que nous venons de citer précédemment en sont les preuves tangibles.
L’avenir est prometteur car des gros projets celui du lac Assal ou celui de la géothermie sont initiés et verront le jour prochainement. Les chantiers ont débuté et une ville entière va naitre dans cette région que notre légende qualifiait d’inhabitable.
Le train du développement de la République de Djibouti est parti et il appartient aux établissements comme le nôtre de l’accompagner dans les meilleures conditions.
Merci. »
Ali Abayazid Moussa , administrateur, directeur général adjoint

 
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