C’est un moment historique pour la Fédération internationale des journalistes. Les quelque 300 délégués au congrès réunis à Tunis ont élu cet après-midi Younes Mjahed du Syndicat national de la presse marocaine à la tête de cette organisation. Il est le premier Africain à occuper ce poste.
M. Mjahed n’est pas un inconnu. Militant syndicaliste marocain il a été de nombreuses années auparavant senior vice président de la FIJ et a dirigé pendant longtemps le Syndicat national de la presse marocaine. Il est aussi président du Conseil national de la presse marocaine.
Dans son manifeste de campagne pou ce poste, il a déclaré que la force de la Fédération internationale des journalistes réside dans le regroupement de syndicats et associations crédibles représentant les journalistes de tous les continents. « De cette force on puise nôtre énergie pour le développement de l’action syndicale pour consolider les acquis au niveau de la situation professionnelle des Journalistes et dans la lutte pour la liberté de la presse, les droits de l’homme et la démocratie. C’est un combat, a-t-il ajouté, qu’on se doit de continuer ensemble en synergie, complémentarité et solidarité de tous les membres de la Fédération dans le cadre d’un leadership crédible et jouissant d’une forte expérience qui pourrait fédérer toutes nos énergies en menant une action qui unit et ne divise pas. C’est un travail qu’on doit mener à travers tous les continents dans un équilibre qui nous oblige à consolider l’action syndicale pour lutter contre l’impunité et contre la répression des Journalistes contre la précarité, le licenciement et contre toutes les atteintes à la liberté de la presse. »
Pour Younes Mjahed c’est surtout un engagement à continuer toutes les actions qui ont été entreprises pour faire face à l’assassinat des journalistes. Et aussi pour préparer les syndicats à affronter les conséquences quelques fois négatives des changements radicaux du secteur de la communication. La Fédération internationale des journalistes à été créé en 1926 et représente quelque 600 000 journalistes de par le monde
Kenedid Ibrahim Houssein