Le 30e congrès de la Fédération internationale des journalistes s’est ouvert aujourd’hui 12 juin 2019 à l’hôtel Golden Tulip de Tunis. Plus de 300 délégués venus du monde entier et représentant les syndicats et associations de journalistes participent à cette rencontre, dédiée au journalisme à l’ère du numérique. Le président tunisien Beji Caid Elsebsi a assisté à l’ouverture du congrès.
Dans un discours de bienvenue, le président du Syndicat des journalistes tunisiens, Neji Bourghi, a souhaité la bienvenue aux délégués. « Nos pensées vont à tous les journalistes en prison dans le monde » a-t-il précisé d’abord, avant de se réjouir de l’organisation de ce congrès qui prouve que la liberté de la presse est une réalité en Tunisie. Ensuite, le chef de l’État tunisien a affirmé que la Tunisie est le premier pays arabe engagé dans la protection et la préservation des journalistes. Aussi, a-t-il ajouté, un soutien constant est donné au développement de la profession.
Le président de la Fédération internationale des journalistes, Philip Leruth, a quant à lui rappelé que ce congrès est le premier organisé en Afrique et dans le monde arabe depuis les « printemps arabes ». La FIJ s’est engagé à lutter contre l’impunité des assassins de journalistes, a-t-il martelé, car rien qu’en en 2018 plus de 97 journalistes ont trouvé la mort dans l’exercice de leur métier. C’est pourquoi la FIJ à proposé un projet de résolution aux Nations-unies afin de faire baisser ces statistiques macabres. Le congrès de la FIJ se déroulera durant quatre jours à Tunis. Il se terminera par l’élection d’un nouveau président et d’un nouveau comité directeur pour les trois prochaines années.
Dans l’après-midi midi d’hier, les participants au congrès ont effectué une marche dans les rues de Tunis à la mémoire de tous les journalistes tués dans l’exercice de leur métier de par le monde.
Kenedid Ibrahim Houssein (président du Syndicat de la presse et de l’audio-visuel de Djibouti)