Comme nous l’annoncions récemment, selon des informations recueillies auprès de proches de la direction d’Air France à Djibouti, l’Érythrée avait l’intention de fermer son espace aérien aux liaisons avec Djibouti. Selon les calculs du directeur de l’agence d’Air France à Djibouti, si cette interdiction avait été confirmée le temps de vol Paris-Djibouti aurait augmenté de deux heures durant la saison estivale. Cette probable augmentation de la consommation de carburant aurait sans doute été suivie de celle du prix des billets.
Il faut féliciter le gouvernement de Djibouti pour sa réactivité, d’avoir su lever cette hypothèque et éviter ainsi les désagréments que cette situation aurait pu générer d’ici cet été. Interrogé pour savoir si cette autorisation de survol était valable pour toutes les compagnies aériennes ayant des liaisons avec Djibouti, la direction Air France n’a pas été en mesure de nous répondre, ne pouvant s’exprimer que pour ses lignes aériennes. Elle nous conseillait donc de nous enquérir directement auprès des directions des autres compagnies desservant Djibouti.
Pour finir, nous voudrions adresser un clin d’oeil au directeur d’Air France Djibouti, Arnaud de Rodez, qui s’apprête à quitter notre pays pour une nouvelle affectation, après après avoir été en poste chez nous pendant quatre ans. Sa disponibilité, sa curiosité pour les paysages et la culture djiboutienne, sa passion pour notre contrée, son contact facile avec les Djiboutiens nous font dire qu’il nous manquera. Bon vent à lui !
Mahdi A.