Human Village - information autrement
 
En aparté avec… Bourhan Mohamed Gadileh
par Mahdi A., février 2023 (Human Village 47).
 

Bourhan Mohamed Ali Gadileh a de quoi être fier. Il a contribué comme nul autre à la métamorphose de la ville aux sept mosquées. Il se démarque d’autant plus, qu’aux avant-postes du développement rural dans notre pays, nul autre n’a autant marquer de son empreinte, et s’est engagé autant pour l’essor économique de la localité qui l’a vu venir au monde. Douze millions de dollars investis à Tadjourah, presque un pari fou, qui semble pourtant en voie d’être gagné. Pour lui, c’est une fierté de rendre à sa ville ce qu’elle lui a donné. Il se dit heureux d’apporter sa pierre au rayonnement « retrouvé » d’une ville historiquement tournée vers les métiers de la mer, qui se veut dorénavant moderne, ouverte sur le monde extérieur, et prête à s’engager dans l’économie 2.0.
En désignant ses projets par le nom de son aïeul, Gadileh, il dit vouloir rendre hommage à son père et aux valeurs qu’il a su lui inculquer.
Nous vous proposons une rencontre avec un acteur engagé à l’optimisme contagieux.

Demain, 28 février, une importante inauguration va se dérouler, de quoi s’agit-il ?
La première phase de la promotion immobilière Gadileh Palm Beach Village concernait 32 villas en bord de mer. Les travaux ont débuté il y a de cela six ans, courant mars 2018. La deuxième tranche de Gadileh Palm Beach Village, avec 34 nouvelles unités, et le premier coup de pioche du complexe Gadileh Resort Hôtel ont commencé le même jour, le 28 février 2019. N’y voyez aucun fétichisme, mais l’inauguration officielle de ces deux projets aura lieu demain mardi, encore le 28 février. Nous avions envisagé de débuter l’activité hôtelière vers la fin 2021, mais nous avons connu énormément de retard du fait de la crise Covid et les fermetures de frontières, ainsi que des problèmes liés à l’approvisionnement de matériaux de construction, sans compter les difficultés logistiques, auxquels s’est ajoutée la guerre en Ukraine, avec des conteneurs qui n’arrivaient pas à être acheminés dans les délais convenus avec les fournisseurs.

Qu’en est-il du renchérissement des produits, a-t-il impacté votre projet ?
Rien qu’en coût du fret maritime, l’augmentation est de 80%. Je ne parle même pas des difficultés pour acheminer tous les conteneurs à Tadjourah des routes dans un état dont vous n’ignorez rien. On ne pouvait pas utiliser le bac qui relie la capitale à Tadjourah du fait que le matériel acheminé était trop volumineux, sans compter des frais d’opérations de dépotages et de multiples manutentions du matériel avec le risque de l’endommager. L’acheminement par voie routière des conteneurs était le plus commode et le plus sûr, même si parfois, lorsqu’il pleut, la route est difficilement praticable.
Pour les surcoût liés aux événements extérieurs, prenez juste l’exemple de fer à béton. Il coûtait en mars 2017, pour la première tranche des villas, 140 000 FDJ la tonne. Le prix est monté à 270 000 durant la période Covid. Une augmentation de près de 100 %. Il n’est pas difficile de comprendre que notre projet financier est sorti des clous avec un surcoût de pas loin de 2,5 millions de $ américains. Il a fallu remettre de l’argent au pot. Cela nous a fortement impacté mais, fort heureusement, on voit maintenant le bout du tunnel. L’hôtel va pouvoir rentrer en activité et donc commercer à générer des revenus. Il faut savoir que l’ensemble du projet - promotion immobilière et hôtellerie - a demandé un investissement de près de 12 millions de dollar.

Vous êtes tenace : on peut dire que le projet hôtelier à Tadjourah vous tenait vraiment à cœur. Vous aviez initié un premier projet dans le même secteur d’activité, le Coco Beach, sous une forme beaucoup plus modeste, avec des paillotes, que l’actuel projet qui est incontestablement d’une toute autre envergure. Votre premier projet avait pris l’eau au sens propre comme au sens figuré, puisque l’installation a été emportée suite à une pluie diluvienne. L’absence de pluie avait fait oublier que le site choisi était posé sur un lit d’oued. Cet échec ne nous vous a pas fait renoncer à votre ambition ?
L’échec forme et qui ne prend pas de risque ne peut pas réussir. Moi je suis convaincu que dans ce pays le tourisme est un secteur porteur. Malheureusement, il n’a pas été développé et cette région de Tadjourah offre des possibilités extraordinaires. Il y a de nombreux sites éblouissants dans l’arrière-pays, souvent totalement méconnus des Djiboutiens du fait de l’absence de routes ou de pistes praticables, et donc vierges de la pollution ou de l’action de l’homme. Nous avons effectué des repérages pour organiser des sorties de trekking sur les collines avec l’aménagement de sites de relais écoresponsables pour accueillir notre clientèle et lui faire profiter durant son séjour du charme de la montagne, les Allols et ses paysages renversants, le lac Assal, ou encore la flore et faune si particulières car endémiques. D’ailleurs l’observation ornithologique est aussi une niche prometteuse, avec une clientèle de passionnés qui serait heureux de venir à la découverte des près de 350 oiseaux que l’on ne trouve qu’ici. Pareillement pour les activités liées à la mer : toute la façade maritime de Sagallou à Tadjourah est totalement sauvage et pourvue de plages de sables fin inouïes et de fonds marins avec une qualité de couvertures de coraux exceptionnels de l’ordre de plus de 95 %.
Ailleurs, l’État accompagne les promoteurs de manière conséquente. Ici, ce qui manque c’est un soutien plus proche des besoins réels des promoteurs. Les allègements fiscaux pour les produits importés, ce n’est pas suffisant. Par accompagnement efficace, j’entends l’aménagement et l’entretien des routes, la mise en place d’une politique d’embellissement des voies publiques, l‘accès à un tarif de l’électricité adaptés à l’activité qui est la nôtre. Il faut déjà savoir qu’à Tadjourah, le coût du kilowatt est plus élevé qu’à Djibouti-ville, ce qui peut paraitre invraisemblable mais c’est pourtant une réalité. Cette cherté s’expliquerait par le fait que la centrale fonctionne au fioul.

Vous demandez à bénéficier du tarif énergie en vigueur dans la capitale ?
Absolument pas, ce n’est pas suffisant. On demande l’accès à une offre énergie qui puisse accompagner une industrie naissante dans les régions de l’intérieur. Rendez-vous compte on prend le risque de venir s’installer et investir dans une zone où l’activité n’existe pas ou pas suffisamment pour couvrir nos engagements financiers.
J’estime que l’EDD est un acteur étatique de premier plan qui doit jouer sa partition dans le social, dans la promotion et le développement des économies des régions. Un prix du kilowatt légèrement au-dessus des vingt francs, donc un prix qui resterait bien au-dessus du prix de revient moyen national, serait un acte fort pour manifester l’intérêt du gouvernement au développement de ce type d’activé et encourager encore d’avantage son essor. On parle d’une activité qui est saisonnière et va mettre un certain temps pour trouver sa vitesse de croisière et obtenir un taux d’occupation des chambres satisfaisant. Un autre coup de pouce indispensable devrait intervenir sur le taux des charges patronales sur les salaires, dont la part employeur est de 15,9%. On démarre l’activité avec 80 employés directs dès le premier jour. Tous, recrutés sans exception à Tadjourah il y a deux mois de cela, viennent de finir une formation sur site. De la même manière que l’État a pratiqué par le passé les emplois aidés pour les jeunes diplômés sans expérience et pour lesquels souvent une année de salaire étaient couverts par le programme d’insertion en entreprise, nous nous ne demandons pas tant, mais une réévaluation des charges patronales trop élevées si l’on souhaite fixer des emplois dans les régions et lutter contre l’exode rural. Je considère que c’est gagnant-gagnant pour les deux parties, l’État et les promoteurs hôteliers régionaux. Avec des impôts sur les salaires revus à la baisse, je pourrais procéder à des recrutements supplémentaires rapidement.
Les investissements dans l’hôtellerie demandent une mobilisation de capitaux très conséquente, avec un retour sur investissements en 15 ou 20 ans. Prenez l’exemple du Sheraton, c’est l’État qui a investi, en finançant l’infrastructure hôtelière via les ressources de l’OPS à l’époque, puis a confié la gestion au groupe hôtelier international éponyme. Ce modèle n’est pas propre à Djibouti, il concerne aussi la Tunisie sous Bourguiba : il a été le moteur qui a donné un coup d’accélérateur à l’industrie touristique, l’État devenant le principal promoteur des infrastructures hôtelière. Le succès de cette politique est indéniable, et contribue à environ 14% du PIB, au point de représenter un temps la première rentrée de devises du pays. C’est de ça qu’il s’agit ! Notre pays dit vouloir attirer les investissements étrangers liés au tourisme sur notre territoire, dans une course pour nous positionner en leader sur ce créneau au niveau régional, mais cette politique de séduction commence ici, avec nous. L’enjeu est de taille, car la réussite de notre projet démontrera la compétitivité de l’offre touristique de notre contrée. C’est la raison pour laquelle je reste convaincu que le recours via l’État à des aides sous forme de subvention énergétique et de dégrèvements d’impôts sur les salaires, devrait apparaitre comme une évidence.

Comment comptez-vous capter cette clientèle étrangère si convoitée ?
Le client, il faut aller le chercher à l’extérieur du territoire. Nous avons commencé en nouant des partenariats régionaux et internationaux avec des agences de tourisme ou des tours opérateurs auxquels nous projetons de proposer des offres attractives, des activités diverses et variées, tout en fournissant un service de qualité et de standard international. Tout près de nous, à Addis-Abeba, nous allons cibler la niche des six millions d’éthiopiens considérés comme très aisés et qui ont l’habitude de s’offrir des séjours à l’étranger en famille ainsi que les 140 000 expatriés qui y résident et qui pourraient se laisser séduire par un saut pour un court séjour à Djibouti pour des activités qu’ils ne peuvent trouver sur place, comme la plongée sous-marine, une rencontre avec les requins-baleines, la pêche sportive au large, etc. Je me rendu à un salon du tourisme à Paris et j’ai fait une rencontre heureuse avec un tour opérateur français spécialisé dans le secteur de la pêche au gros, avec lequel l’échange a été fructueux, et qui s’est montré enthousiasmé de pouvoir avoir la possibilité de pouvoir proposer à sa clientèle une nouvelle destination pour la pêche au gros… Il ne comprenait pas que notre pays soit absent de cette activité alors que le potentiel est sidérant selon lui. La plus grande partie de sa clientèle se rend au Honduras pour y pratiquer la pêche sportive, et doit effectuer quatorze heures de vol depuis Paris. À Djibouti, nous pouvons offrir un service de qualité supérieure avec une mer poissonneuse pour une destination à sept heures de Paris. Nous allons évidemment nous équiper pour répondre dans les meilleurs délais au cahier des charges exprimés par ce tour operateur pour figurer sur son catalogue.

Avez-vous eu des difficultés à recruter du personnel local qualifié pour la construction de l’hôtel ?
Non absolument pas. Pour les 66 villas du projet immobilier mitoyen, nous n’avons fait appel à aucune main d’œuvre étrangère. Les Djiboutiens sont de plus en plus qualifiés, même les travaux de finition souvent considérés comme les plus ardus ont été menés avec soins et précisions. Par contre, concernant le projet hôtelier uniquement sur des aspects techniques, comme la pose de l’ascenseur, la climatisation centralisée, la sécurité incendie ou enfin la piscine qui fonctionne avec un système d’électrolyse, nous avons été obligés de faire venir une expertise extérieure.

Combien de chambres comporte l’hôtel ?
Nous disposons de soixante chambres qui donnent toutes sur la mer. L’hôtel est de standard international, c’est le premier de ce niveau à l’extérieur de la capitale. Il comprend une salle de cinéma, une salle de sport, des salles de massage, spa, sauna, trois piscines, un practice de golf sur simulateur, une marina, des restaurants, une salle des fêtes pour célébrer mariage, et un espace pour conférences ou ateliers de sensibilisation.

Le président de la République sera-t-il présent demain pour l’inauguration ?
Oui, il nous fait l’insigne honneur de venir demain et procéder à l’inauguration, et je le perçois comme un geste de soutien en faveur d’un administré qui investit dans son pays, et a fortiori qui participe activement à la politique de désenclavement et de développement économique des régions de l’intérieur.

D’ailleurs comment expliquez-vous que nos banques soient en surliquidité et que les détenteurs de ces avoirs n’investissent pas sur le territoire et préfèrent garder cet argent au chaud en banque ?
Les Djiboutiens ne veulent tout simplement pas prendre de risque et n’osent pas s’aventurer sur des investissements dont la durée d’amortissement peut être comprise sur quinze ou vingt ans tout simplement. D’ailleurs, personnellement j’ai été traité de fou par des commerçants importants de la place, qui de surcroit ne comprenaient pas que j’aille à Tadjourah pour mes investissements. On me disait : « qui va acheter des villas duplex en région, c’est de l’argent jeté par les fenêtres ». Pourtant les 66 villas ont été vendues comme des petits pains et pour répondre à la demande je vais entamer une nouvelle phase immobilière avec des résidences de standing comprenant des centres commerciaux dans le prolongement de l’hôtel, toujours sur la façade maritime. Le plus rigolo dans cette histoire, c’est que les mêmes qui cherchaient à me décourager, sont aujourd’hui les premiers à venir signer un contrat pour être certain de bénéficier des logements qui sortiront de terre sur une extension située sur l’ancien site de la police nationale et que le président de la République m’a proposé de valoriser et de développer. C’est une aubaine extraordinaire pour moi en tant que promoteur immobilier, mais surtout cela prouve que dès qu’il est question de réaliser des projets pour améliorer le bien-être de la population ou d’appuyer des initiatives commerciales, Ismail Omar Guelleh répond présent, plutôt deux fois qu’une.
Si nous, les Djiboutiens, nous ne sommes pas les premiers à croire au formidable potentiel de notre position géographique et à la beauté de notre environnement, il faudra se faire une raison et accepter que les endroits les plus extraordinaires soient accaparés par les investisseurs étrangers, alors que pourtant les ressources financières sont disponibles et il n’est nul besoin qu’une main étrangère en bénéficie à des conditions avantageuses alors que l’État est aux cotés des investisseurs locaux pour les accompagner dans leur entreprise, créer de la richesse et des emplois. Personnellement je trouve extrêmement dommage que le magnifique site de Ras Syan, faute de Djiboutiens pour y croire et y investir, ait été concédé à un investisseur chinois pour le résultat que l’on connait... Les Djiboutiens doivent s’engager maintenant. Dans dix ou vingt ans, je ne suis pas convaincu que les opportunités d’implantations les plus remarquables soient encore disponibles.
Lorsque nous Djiboutiens voyageons à Dubaï, nous sommes impressionnés par l’environnement et les infrastructures. Mais pourtant, il y a peine cinquante ans, il n’y avait que du sable là-bas. Des personnes ont cru à ce pays, et par amour de leur patrie y ont investi petit à petit les ressources générées sur place pour créer de la valeur et des opportunités commerciales au lieu d’injecter ces fonds ailleurs dans des entreprises prometteuses et pleines d’avenir. Non, ils ont opté pour chez eux. On voit le résultat et on sait d’où ils sont partis… Qu’est ce qui nous empêche de rêver en grand et de tout mettre en œuvre pour réaliser nos rêves les plus fous à nous aussi ? Il ne faut pas avoir peur il faut aller de l’avant et se retrousser les manches pour y parvenir.

Les banques soutiennent-elles le milieu d’affaires suffisamment ?
Oui, je n’en doute pas une seconde. L’état d’esprit n’est plus le même. Si vous présentez un projet d’affaires bancable, pour eux c’est banco. Il y a vingt ans les banques nous fermaient les portes, aujourd’hui, c’est elles qui prennent leur téléphone pour nous démarcher et nous proposer de nous accompagner dans la mise en œuvre de nos projets. Les banques sont demandeuses, il faut juste prendre le temps de bien finaliser son plan d’affaires et montrer que l’on en veut, que l’on maitrise tous les recoins du projet projeté.

Vous étiez, il n’y a pas si longtemps que ça, membre du bureau de la Chambre de commerce, que vous avez quittée pour intégrer le GAFD. Pourquoi ce choix ?
Ce sont deux choses totalement différentes. Le GAFD est un groupement d’affaires franco-djiboutien, alors que la Chambre de commerce appartient à toute la communauté des affaires. Tout commerçant détenteur de patentes commerciale est membre de droit de la Chambre de commerce.

Alors qu’a contrario, pour le GAFD l’adhésion se fait uniquement par cooptation ?
Exact.

Qu’est-ce que cela vous a apporté d’avoir intégré le GAFD ?
Des relations d’affaires avec des confrères de nationalité française. Avoir des contacts professionnels plus facilement à travers ce biais. Les relations sont là, des opportunités commerciales existent entre partenaires, après il appartient à chacun des membres de les saisir et de savoir les concrétiser pour en faire quelque chose de concret. Personnellement je suis très heureux d’en faire partie, c’est un lieu extraordinaire d’échanges et de rencontres pour le milieu d’affaires des deux pays. Le business, c’est des contacts, du réseautage, et en intégrant le GAFD on met le pied dans un groupe de confiance, d’entraide, où des partenariats se nouent, des relations commerciales naissent entre les membres, elles se développent et souvent se renforcent.

On a l’impression que vos réunions sont confidentielles, feutrées. Est-ce qu’il s’y passe réellement quelque chose de tangible qui profite aussi pays ?
Nos réunions ne sont absolument pas confidentielles. Nous recevons les acteurs économiques et politiques de premiers plans très fréquemment, en qualité d’invités afin de pouvoir échanger, écouter les besoins et les priorités de l’État, envisager les opportunités d’affaires, prendre le pouls économique auprès d’officiels. Même s’il ne m’appartient pas de faire étalage des affaires nouées par mes confrères, je peux toutefois dire que plusieurs d’entre elles ont eu des incidence positives sur la création d’emploi.

Comment le GAFD peut-il agir pour attirer sur nos côtes des investisseurs français ou plus largement européens ? Avez-vous connaissance de la prochaine visite programmée – et d’ailleurs sans cesse reportée – du président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux à la tête d’une importante délégation de chefs d’entreprises ?
Il n’y a pas de secret. Il faut se battre pour diminuer les coûts d’exploitation des entreprises, cela passe par un prix du kilowatt incitatif, et non pas répulsif pour un investisseur comme cela peut l’être à l’heure actuel. L’industrialisation de notre zone franche est impossible avec des charges énergétiques à un tel niveau. C’est la même chose pour l’hôtellerie : comment être compétitif avec des destinations où le coût de la vie est plus abordable. Il faut se mobiliser pour parvenir à compresser les coûts de l’internet, de l’eau, des charges patronales, de l’énergie, sans oublier la construction d’infrastructures routières de qualité et bien entretenues. Concernant la venue de Geoffroy Roux de Bézieux, à ma connaissance, elle est toujours d’actualité. J’ignore par contre la date retenue pour ces rencontres d’affaires.

Propos recueillis par Mahdi A.

 
Commenter cet article
Les commentaires sont validés par le modérateur du site avant d'être publiés.
Les adresses courriel ne sont pas affichées.
 
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par les responsables.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 
Djibouti, moteur de l’économie régionale
 
Tribune : Slim Feriani
 
Le CDE est rentable au 4e trimestre 2024
 
Un décoré qui renvoie sa médaille… ce n’est pas commun !
 
En aparté avec… Stéphane Gallet
 
Ismail Omar Guelleh à Paris
 
| Flux RSS | Contacts | Crédits |