Le président de la République, Ismail Omar Guelleh, a donné ce mercredi 10 mars le coup d’envoi des travaux de construction du futur hôpital de la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS). Cet hôpital, situé sur la route de Venise, une des principales artères de la capitale djiboutienne, occupe une superficie de 30 000 mètres carrés.
Le montant global de sa construction est de douze milliards de FD. Elle a été décidée en 2012, lors du lancement de l’Assurance maladie universelle (AMU), une réforme majeure qui a définitivement concrétisé l’extension du droit à la santé à l’ensemble de nos compatriotes.
Infrastructure moderne de santé, l’édifice offrira des soins dans tous les domaines de la médecine, y compris les plus pointus tels que l’implantation de reins, la chirurgie cardiaque et neurologique… Cette future infrastructure de santé va également intégrer une faculté pour la formations des futurs médecins
Sa construction devrait être achevée dans dix-huit mois. Sa réalisation améliorera l’indépendance en matière de prestations de santé, elle permettra la fin des déplacements coûteux à l’étranger que nos compatriotes sont jusqu’à lors contraints de faire pour recevoir les traitements spécialisés dont ils ont besoins.
Dans son intervention lors de la cérémonie de pose de la première pierre, le président de la République mit justement l’accent sur la vocation pour cet « hôpital de compléter l’offre de soins spécialisés qui seront couverts par l’AMU sur le territoire national. […] Ce projet a à cœur de répondre aux inégalités et de faire agir pleinement la solidarité pour offrir à chacun de nos concitoyens les meilleurs soins chez lui », a-t-il souligné.C’est conforme, a-t-il ajouté, « à ce à quoi nous aspirons pour l’avenir de nos hôpitaux » qui est « d’étendre la solidarité et l’accessibilité sans pour autant faire de compromis sur l’excellence en matière d’offre de soins »
Le Président expliqua ensuite l’importance de cet hôpital pour notre système de santé publique, qu’il doit couronner. « Instrument majeur de solidarité au service du droit d’accès à la santé », il s’inscrit avant tout en complémentarité des réformes déjà adoptées et relatives notamment à « la démocratisation de l’accès aux soins de premier niveau et l’exigence de combattre le désert médical », et à l’acquisition « de compétences nationales tant en qualité et disponibilité », a-t-il fait observer.
Le Chef de l’État a terminé son intervention en se réjouissant de « la capacité de résilience de notre modèle de santé, mis à l’épreuve par la crise sanitaire ».
Outre le président de la République, le ministre de la santé, Mohamed Warsama Dirieh, et son collègue du Travail, chargé de la réforme de l’administration, Isman Ibrahim Robleh, se sont ensuite exprimés, ainsi que la Directrice générale de la CNNS, Deka Ahmed Robleh, qui a prononcé une allocution de bienvenue.
Des membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, et le président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ali Houmed, ont également pris part à cette cérémonie. tout comme la Première dame et présidente de l’Union nationale des femmes djiboutiennes (UNFD), Kadra Mahamoud Haid.