Djibouti a dû s’incliner devant les résultats du deuxième tour, jeudi 18 juin, qui devait intervenir pour départager les deux pays, puisqu’à l’issue du premier tour, Djibouti et le Kenya aucun des deux pays n’étaient parvenus à réunir le quorum nécessaire de 128 voix pour décrocher la timbale.
Sur 191 des 193 pays ayant voté, le Kenya a obtenu 129 voix, et Djibouti 62. Dès l’annonce du résultat, le président Ismail Omar Guelleh s’est fendu d’un tweet de félicitation à son homologue, Uhuru Kenyatta, et à la nation kenyane.
Cet énième échec national à hisser notre drapeau en haut des marches d’une institution régionale, continentale, ou internationale, n’est absolument pas une nouvelle réjouissante pour la population - qui d’ailleurs n’a pas manqué de le faire savoir sur les réseaux -, nos autorités politique, mais plus encore pour notre personnel diplomatique fortement engagé dans ce challenge. Maintenant quelle leçon devons-nous tirer de ce triste bilan ?
On peut, comme de coutume pour beaucoup d’autres choses, mettre la poussière sous le tapis, tourner le regard ailleurs, et continuer à vaguer à nos occupations quotidiennes, sans une quelconque remise en question…
Mahdi A.