Vin de treille
D’obscures souvenirs en suaves supplices
Troublées souvent par d’amères délices
Trompées parfois par d’affables services
Guettées déjà par d’infâmes sévices
Perdues toujours dans de comptables vices
Bravant les lois du Suprême Calice
Que moquent les joutes d’amants en lice
D’un funeste bonheur d’instants propices
Harbi O.
Vendredi noir
Potron-minet, s’éveille la gaie drôlesse,
Matin, le long des chemins de traverse
Quand l’aube mon âme la caresse,
Câline les malandrins en détresse,
Ainsi fendille ma coulpe par jour d’averse,
La lie de vinaigre sur moi déverse,
La mine défaite d’une antique herse,
Seigneur ! Serait-ce une perverse ?
Harbi O.