Le Fond monétaire international publie le 28 décembre 2015 [1] une analyse de l’économie djiboutienne. Il constate qu’afin d’assurer une croissance économique rapide qui permette de réduire la pauvreté, Djibouti a entrepris de développer ses infrastructures, en particulier autour du port.
Le FMI constate que la croissance économique se poursuit et que l’inflation reste faible, mais que la pauvreté et le chômage demeurent importants, que l’endettement public progresse fortement (de 48,4% du PIB en 2013 à 65,7% attendus en 2016, soit de 704 à 1142 millions de dollars) et que le système bancaire est fragile.
Selon le FMI, le niveau des emprunts non concessionnels de l’État « présente des risques pour la viabilité des finances publiques ». Il serait par ailleurs « crucial de mettre en place un régime fiscal simple et transparent qui réduise les exonérations fiscales et assure des conditions de concurrence égales pour tous les investisseurs ».
Concernant le secteur bancaire, le FMI s’inquiète de sa faiblesse et estime qu’il faut rapidement le réformer, en particulier en développant les projets existant de micro-finance.
Enfin, le FMI conseille de diversifier « l’activité économique au profit des secteurs à plus forte intensité de main-d’œuvre, tels que la pêche et le tourisme ».

Mahdi A.