D’après un communiqué de la présidence.
Deux nouveaux patrouilleurs, construits au Japon, ont été mis en service ce 12 avril. Dotés de systèmes modernes d’écoute, de surveillance et de déplacement, ces navires accroissent la capacité d’intervention de la marine djiboutienne. Cela concerne en particulier la surveillance des eaux territoriales du pays, la lutte contre la piraterie maritime et le terrorisme, et la sécurisation des voies de navigation dans le détroit de Bab el-Mandeb.
Créés en décembre 2010, les garde-côtes djiboutiens ont vu leurs missions et leurs moyens s’acroîtrent régulièrement. Ces navires de 35 mètres complètent les six patrouilleurs d’environ 20 mètres dont ils étaient déjà équipés, en plus d’une soixantaine de vedettes rapides qui assurent la sécurité des complexes portuaires djiboutiens et des sites touristiques, dont les Iles Moucha et Mascali.
Lors de la cérémonie de mise en service, Hasssan Houmed Ibrahim, ministre des infrastructures, a souligné que l’arrivée de ces navires « marque une avancée significative dans notre engagement à sécuriser les eaux djiboutiennes et à renforcer notre rôle de garant de la stabilité maritime régionale ». L’ambassadeur du Japon à Djibouti, Hara Keiichi, a précisé que ces navires sont construits selon les mêmes standards que ceux de la marine japonaise.
Le président de la République a souligné quant à lui « la vocation établie des nouveaux patrouilleurs acquis par notre pays à contribuer au développement national » et s’est réjouit du « partenariat de succès alliant continument Djibouti et le Japon dans tous les domaines stratégiques de coopération ».