D’après un communiqué de la présidence.
Le 43e sommet de l’IGAD consacré au Soudan du Sud s’est tenue en visio-conférence ce 12 mars, en réaction à la recrudescence d’affrontements armés et de tensions politiques dans ce pays. Il a appelé les protagonistes de cette crise à la retenue et à la désescalade.
Le président djiboutien, président en exercice de l’IGAD, a rappelé sa confiance en « la capacité de l’accord de paix adopté pour le Soudan du Sud en 2018 à venir à bout des défis récents et de fond à l’ordre du jour de ce pays frère. […] Cet accord a servi de pierre angulaire d’espoir, non seulement pour le Soudan du Sud, mais pour toute notre région. […] Nous croyons que cet accord était et reste l’instrument qui apportera la paix et la stabilité au Soudan du Sud ». Il a appelé « l’ensemble les protagonistes de la crise sud soudanaise à appréhender le règlement de leurs différends à travers le prisme de l’intérêt général », et « l’ONU, l’UA et tous les partenaires internationaux, peuples et amis du Soudan du Sud à continuer à soutenir ce pays techniquement et financièrement pendant les deux années de prolongation de la transition ».
Il estime qu’un processus graduel de sortie de crise pourrait commencer avec « l’arrêt immédiat des hostilités sur le terrain » qui permettrait une « mise en œuvre efficiente de l’accord de paix revitalisé de 2018 » puis « un dialogue inclusif, étendu à toutes les composantes politiques et démographiques du Soudan du Sud ».
La quasi-totalité des pays membres de l’IGAD étaient représentés à cette réunion, ainsi que le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki. Ce dernier a également appelé à une désescalade rapide du conflit, car la reprise des hostilités n’épargne personne, y compris les innocents civils, les enfants, les femmes et les personnes âgées. Le secrétaire exécutif de l’IGAD, Workneh Gebyehu, a pour sa part exposé la situation qui prévaut aujourd’hui sur le terrain.