D’après des communiqués de la présidence.
27 et 28 janvier.
Ismail Omar Guelleh s’est rendu à Dar es Salaam, en Tanzanie pour participer, les 27 et 28 janvier 2025, à un sommet de l’Union africaine consacré à l’énergie.
Organisé à l’initiative de l’Union africaine avec l’appui de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, ce sommet africain est un moment d’échanges, d’analyses et de réflexion sur des actions en vue d’un renforcement significatif des capacités énergétiques propres des pays africains.
La production d’énergie propre doit apporter une solution durable aux questions posées par le réchauffement climatique et permettre à l’Afrique de disposer d’autres sources que les énergies fossiles. L’intégration économique africaine est liée à sa capacité à diminuer les disparités énergétiques entre les pays membres, ce sommet sera en partie consacré aux moyens permettant de remédier à la fracture énergétique en Afrique, en particulier dans le prolongement de l’initiative, d’avril 2024 relative à l’accès à l’électricité à quelques 300 millions d’Africains dans les cinq prochaines années, la Mission 300.
La République de Djibouti est en accord avec les objectifs de ce sommet. Elle progresse vers un usage exclusif d’énergies propres, avec du solaire, de la géothermie, de l’éolien et de l’hydroélectrique, via le projet d’interconnexion avec l’Ethiopie, pour répondre à l’ensemble des besoins énergétiques de ses habitants.
« Nous avons institué des réformes structurelles majeures, établi des partenariats public-privé substantiels, libéralisé notre marché de l’électricité aux producteurs indépendants », a déclaré le président djiboutien, ajoutant que « 85% de l’approvisionnement énergétique de Djibouti provient de sources renouvelables. […] Nos États s’endettent considérablement pour mettre en œuvre des stratégies énergétiques résilientes au changement climatiques, tandis que le soutien financier promis par la communauté internationale demeure largement théorique ». Il a appelé à l’essor d’un « ordre international qui serve l’ensemble des nations, qui reconnaisse la diversité des approches et qui s’adapte à nos enjeux stratégiques ».
La déclaration finale du sommet demande :
« - Une réduction significative des émissions de CO₂ et une meilleure préservation des écosystèmes naturels sur toute l’étendue du continent
– L’accélération des réformes structurelles dans le secteur énergétique.
– La promotion massive des énergies propres.
– Le renforcement de la coopération régionale en matière d’infrastructures.
– La création de millions d’emplois dans le secteur énergétique ».
Le président djiboutien a eut également des entretiens avec le président somalien, Hassan Cheick Mahamoud, le président comorien, Azali Assoumani, et le président zambien, Hakainde Hichilema. À quelques jours de l’élection du président de la Commission de l’Union africaine, à laquelle le chef de la diplomatie djiboutienne est candidat, le chef de l’État a mis à profit ces rencontres pour insister sur la compétence et la maitrise des dossiers de Mahmoud Ali Youssouf.
Pour ce déplacement, le président de la République était accompagné notamment du ministre de l’Énergie, Yonis Ali Guedi, du ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, des ambassadeurs djiboutien au Kenya et en Tanzanie, Yacin Elmi Bouh, et en Éthiopie, Abdi Mahamoud Aybeh.