L’armée nationale a réceptionné dans les derniers jours de mai dernier sa commande de trois drones de combat turcs de type Bayraktar TB-2.
L’information e été gardée secrète jusqu’au défilé militaire du 27 juin, au cours duquel deux d’entre eux, chargés sur des remorques, ont défilé au milieu d’autres engins de l’armée nationale. Ils ont été le clou de la traditionnelle parade militaire du 27 juin.
Ces drones permettront à Djibouti de bénéficier d’un outil de pointe pour surveiller le détroit du Bad-el- Mandeb et lutter efficacement le cas échéant contre des résurgences de flibustiers.
L’efficacité de ces nouvelles armes ne fait plus de doute après ses succès militaires dans les armées azerbaïdjanaise, ukrainiennes, en Syrie, en Libye, ou encore en Éthiopie contre le TPLF.

Son prix catalogue peut sembler raisonnable au vu de son efficacité sur le terrain : entre deux et cinq millions de dollars pièce. Selon sa fiche technique, il est en mesure de voler vingt-sept heures d’affilée à plus de 220 km/heure, à une altitude de 18 000 à 25 000 pieds (5500 à 7500 mètres). Il peut porter quatre munitions intelligentes à guidage laser capable de détruire des véhicules blindés.

« Baykar, la société qui a développé le drone de combat, a partagé sur son compte Twitter les images de l’UCAV pendant le défilé célébrant l’anniversaire de l’indépendance.
Avec cette déclaration, l’exportation des Bayraktar TB2 vers Djibouti est devenue officielle, ce qui n’avait pas été confirmé par la société auparavant malgré plusieurs informations circulant dans les médias.

Le Bayraktar TB2, drone éprouvé au combat, est l’UCAV le plus exporté au monde. Il a été vendu à plus de 21 pays, dont Djibouti [1]. »