Priorité à l’éducation et à l’emploi, le pays se lance donc un grand défi : enrayer le chômage ou du moins, le sous emploi. Mais il y a du pain sur la planche.
Que peut faire un jeune diplômé s’il n’est pas préparé à exercer un métier qui réponde aux besoins du pays ?
Aujourd’hui, le constat est simple, ce sont avant tout les filières spécialisantes dans l’enseignement technique et la formation professionnelle qui offrent des débouchés : maçonnerie, électricité, soudure, domaine du bâtiment ou bien encore de l’agriculture.
Ces conclusions émanent du rapport national sur le développement humain, dont le thème de cette deuxième édition est consacré à l’adéquation formation emploi. Problématique cruciale, elle détermine l’employabilité des créations d’emplois de demain. Le développement qui est le nôtre ne nous permet plus de tourner le dos à cette réflexion nationale qui n’a que trop tardé sur un sujet d’importance et qui touche l’ensemble de la population. Quelle formation pour nos jeunes ? Et pour quel avenir ?
Ainsi ce numéro spécial se propose de prolonger la discussion amorcée lors du lancement officiel du Rapport national sur le développement humain car sans un changement de mentalité et sans une adéquation entre la formation et les réalités du monde du travail, le risque est grand de former des jeunes qui resteront plus ou moins « à côté » du monde de l’emploi.
Enfin je voulais prendre le temps de remercier un ami originaire d’une toute petite localité du nord du pays, Douloul pour être précis, et sans qui ce numéro n’aurait certainement pas vu le jour.
Bonne lecture !
Mahdi A.