L’AfriCom est le département du Pentagone chargé des opérations militaires américaines, notamment de la lutte contre les conflits régionaux et du maintien des relations militaires avec 53 pays africains. Selon CNBC, le projet consisterait à transformer l’AfriCom en un sous-commandement relevant du commandement européen.
Deux responsables américains ont révélé que la proposition était à l’étude et que certains dirigeants de la défense américaine y étaient favorables. Cependant, les opposants à ce projet font valoir qu’il réduirait l’influence de l’armée américaine en Afrique, créant un vide que la Russie et la Chine pourraient combler. Le Pentagone n’a pas répondu à une demande de commentaires.

Le plan de Trump plonge l’AfriCom dans l’incertitude
L’AfriCom a été créé en 2007 sous l’autorité du président George W. Bush et est devenu pleinement opérationnel le 1er octobre 2008. Le général Ward a été son premier commandant, officiellement devenu opérationnel en tant que sous-commandement unifié de l’EUCOM avec un quartier général distinct.

Avec plus de 2 000 personnes recrutées (militaires, civils et employés contractuels), l’AfriCom a pour mission de travailler aux côtés du personnel militaire africain pour les soutenir dans des opérations militaires et maintenir les forces militaires américaines hors de tout combat direct, dans la mesure du possible. Les États-Unis ont été critiqués pour avoir constamment tenté d’interférer dans les actions directes menées lors de missions avec des partenaires militaires africains. Les États-Unis ont lancé une frappe aérienne en Somalie le 16 février et une autre au cours du week-end.

Plus tôt ce mois-ci, le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, s’est rendu au quartier général allemand de l’AfriCom en Europe. Le Pentagone a déclaré que cette escale faisait « partie d’un engagement plus large qui comprenait également une escale au commandement des États-Unis en Europe (EuCom) ».

Victor Oluwole
Article publié dans Africa Business le 25 février.