Human Village - information autrement
 
Djibouti, le Day et sa forêt
 

La République de Djibouti a signé la convention cadre sur les changements climatiques, la Convention sur la diversité biologique et la Convention de lutte contre la désertification qui concernent directement la forêt du Day. La conservation des ressources du Day s’inscrit dans des enjeux nationaux et internationaux qu’il est convenu d’associer au développement local et la réduction de la pauvreté (conférence de Johannesburg). La mise en œuvre, confiée au ministère de l’Environnement, du Tourisme et de l’Aménagement du Territoire, associe différents ministères et agences dont le ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche.

Pour la forêt du Day, qui représente une part importante de la biodiversité du pays, il faut considérer avec intérêt le projet « Établissement de zones de protection et de sauvegarde du genévrier dans la forêt du Day » dont les objectifs et les actions sont proches d’un aménagement intégré. Il est prévu en effet d’assurer la conservation et l’utilisation durable des espèces, des habitats et des écosystèmes représentatifs de la biodiversité. Le classement de la forêt en aire protégée, déjà décidé en 1939 [1], est à nouveau à l’ordre du jour, créant interrogations et inquiétudes des éleveurs du Day.
Le projet de « Développement rural et de protection de l’environnement dans le Day » a été élaboré par une mission préparatoire en 1991, mais n’a pas été réalisé en raison de la guerre qui a affecté le pays. Sur la base d’une caractérisation complète du milieu (diagnostic social et économique, cartographie de la végétation, relevés pédologiques, hydrologiques et météorologiques) fut alors élaboré un plan d’aménagement sylvo-pastoral de la forêt du Day.
De 1987 à 1994, des travaux scientifiques ont apporté une importante contribution à la connaissance de l’écosystème, de la flore et des potentialités pastorales de l’ensemble des montagnes et hauts plateaux. Ces acquis précieux doivent cependant être réactualisés pour pouvoir comprendre l’évolution et le devenir de cet écosystème très dégradé.

Le climat
Sur la plus grande partie de son étendue, le territoire djiboutien est caractérisé par un climat tropical chaud aride excluant toute production végétale hors irrigation mais de fortes différences climatiques existent : la zone côtière du nord-est reçoit entre 50 et 100 mm de pluies par an, le sud et le sud-ouest reçoivent de 150 à 200 mm et la région des monts Goda en reçoit plus de 300 ! Le climat en montagne est semi-aride mais la pluviométrie est fort irrégulière, la variation annuelle pouvant aller de 10 à près de 700 mm. La distribution des pluies au cours de l’année diffère selon la zone concernée (zone côtière, intérieur du pays, zone de haute altitude), l’exposition aux vents humides d’est et les effets du relief ayant une forte influence !
La température moyenne annuelle est supérieure à 25°C sur les deux tiers du territoire, avec des maxima moyens souvent supérieurs à 40° C, mais la zone des montagnes et hauts plateaux (Goda, Dadar, Mabla, Moussa Ali, Garbi, Yaguer et Gamarré) bénéficie d’une température tempérée à fraîche (inférieure à 20°C et même moins en haute altitude).
Dans les massifs montagneux et sur les hauts plateaux, le climat moins chaud et moins sec est favorable à une végétation allant de la steppe arborée ou arbustive à la forêt sèche. Entre 1300 m et 1700 m d’altitude, mais uniquement sur les Monts Goda, la junipéraie (Juniperus procera) constitue l’unique cas de forêt sempervirente du pays. Diverses espèces ligneuses telle que Buxus hildebrandtii, Olea africana, Terminalia brownii et Acacia etbaica, constituent des formations originales ; c’est bien en montagne que la biodiversité est la plus riche !
La région profite d’orages d’été qui prennent naissance sur les hauts plateaux abyssins et de pluies d’hiver plus abondante sur les versants est. Les brumes sur les sommets des monts Goda sont captées par la végétation. La captation est particulièrement importante dans la junipéraie ; sous couvert dense, la condensation peut constituer plus de 50% du total pluviométrique ! Les précipitations de condensation sont très efficaces car diffuses et pénétrantes, de plus elles favorisent des effets microclimatiques favorables à la survie et au développement des jeunes plantes. Suite à la dégradation de la junipéraie et donc au moindre effet capteur des arbres, les pluies occultes sont moins importantes et efficaces qu’autrefois. L’évapotranspiration potentielle est élevée car, malgré l’altitude, les températures sont élevées en saison chaude (26 à 27°C en juin-juillet) et accompagnées de vents d’ouest desséchants.

L’environnement
Le Day fait partie de la région naturelle des monts Goda (1782 m), Dadar (1382 m) et Mabla (1247 m), que borde la plaine de Tadjourah ; l’ensemble couvre 2100 km2 dont 600 km2 à une altitude supérieure à 1000 m, dont 300 km2 pour les monts Goda que la forêt du Day coiffe au sommet.
La forêt du Day occupe les sommets tabulaires et le haut de versant des massifs : Garab, Adonta et Bara Barré. Les deux premiers s’apparentent à des « citadelles », bordées de forts escarpements alors que le troisième se distingue par des versants à pente forte et sans plateau sommital.
La chaîne des monts Goda est composée de rhyolithes et de basaltes et les ressources en eau sont donc généralement peu accessibles. Il existe cependant quelques sources à proximité du Day, et en aval des résurgences permettent le développement de jardins et le maintien d’une végétation naturelle riche en endémiques (palmier Livistonia carinensis à Randa et Bankouelé). Les montagnes fonctionnent comme un château d’eau, le couvert végétal au sommet contribue à une rétention et régulation hydrique.
La décomposition des basaltes donne, sous forêt, des sols bruns parmi les meilleurs de Djibouti ; ils ont un pH élevé (7 .7 à 7.9), sont profonds (pente faible à nulle) ou peu profonds (pentes). Riches en humus et azote, ces sols ont une activité biologique élevée mais se dégradent vite s’ils sont découverts. La vitesse de dégradation de l’humus est importante, le sol se fissure profondément en saison sèche et s’érode fortement en saison des pluies. La dégradation est accélérée par le piétinement du bétail avec déchaussement de pierres. Les pluies s’infiltrent mal dans les sols compactés et déstructurés ; les pertes en eau et éléments fins sont importantes, la croissance des jeunes plantes est entravée.

La forêt

La forêt du Day appartient aux forêts de montagne à genévrier d’Afrique de l’Est et du Sud-Est et de la péninsule arabique ; l’aire de distribution très décousue s’étend du Soudan au Zimbabwe en passant par le Yémen et l’Arabie Saoudite. Au Quaternaire, lors des périodes humides, l’aire était plus étendue avec de moins fortes discontinuités que celles observées aujourd’hui. Au sein de l’aire de distribution de l’espèce, la junipéraie du Day est sans doute le peuplement survivant dans le milieu le plus sec.
L’étude de l’évolution de la forêt montre que la forêt du Day est passée en deux cents ans d’une surface de près de 7500 ha à 1500 ha en 1984. La limite altitudinale du genévrier serait dans le même temps passée de 1000 m à 1250 m. Une éruption volcanique en 1862, au nord du Day, serait à l’origine de la plus forte régression de la forêt mais la dégradation se serait poursuivie à cause des coupes illicites et des feux de forêt provoqués par les pasteurs. La réduction du couvert a particulièrement affecté les sites de Garab et Adonta, et s’est faite par endroits au profit des buis.
Au début des années 1990, la junipèraie couvrait 870 ha avec des genévriers dépérissant (30%) et morts (50%). Le volume moyen sur pied de la junipéraie était estimé à 50 m3/ha, l’accroissement annuel était très faible et le taux de recouvrement dépassait à peine les 55%.
Actuellement la junipéraie est caractérisée par une mortalité et une fragmentation plus marquée. La surface s’est réduite de moitié en vingt ans et, sur les quelques centaines d’hectares qui subsistent, les unités les plus denses (>60 %) sont en lambeaux forestiers dans des vallons étroits et sur des zones d’escarpement : ces peuplements représentent quelques dizaines d’hectares. Sur les sols les plus profonds de Garab et d’Adonta, 90% des genévriers sont morts mais demeurent toujours dressés. Les éleveurs estiment que la sècheresse de ces dernières années a été catastrophique pour le genévrier.
Les survivants, essentiellement des individus adultes ou sénescents, sont des arbres rarement intacts : la plupart présentent une descente de cime importante ; d’autres ne survivent plus que par quelques branches basses. La régénération (semis de quelques années) est très rare et observable uniquement sur des sites naturellement protégés où l’érosion est moindre et l’infiltration et la rétention en eau sont meilleures.
Les causes possibles de cette dégradation et leurs effets cumulés sont :
 une pluviométrie moindre et moins bien répartie, avec des sècheresses prolongées ;
 la sur-fréquentation par les bovins ;
 le développement de troupeaux d’ovins et de caprins et même de camélidés ;
 une attaque massive du peuplement des genévriers par un champignon du genre Armillaria ;
 la rareté des fructifications chez les genévriers ;
 le faible taux de développement de jeunes genévriers ;
 la présence d’un oomycète (Pythium aérien) qui perturbe le développement des jeunes genévriers et affecte également les plantes adultes.
La junipéraie du Day ne redeviendra pas une forêt dense mais il semble envisageable de maintenir l’espèce sur des sites appropriés à Garab, Adonta et Bara Barré, en se basant sur l’observation des conditions favorables à sa croissance et à sa régénération. Les autres espèces ligneuses et herbacées, plus résistantes aux effets de la sècheresse et appétées par le bétail, ont un rôle majeur à jouer dans la reconstitution d’un couvert végétal ligneux lorsque la junipéraie ne peut se maintenir.
Les relevés phytosociologiques des années 1980 ont identifié près de 90 espèces ligneuses et herbacées dans les formations à genévrier entre 1200 et 1450 m d’altitude. Les inventaires montrent l’importance de la strate herbacée, presque continue en saison humide (abondance d’annuelles telles que Physalis, Chloris, Digitaria). Parmi les ligneux, il faut relever le buis (Buxus hildebrandtii), espèce abondante, grégaire sur les versants, mais dont la régénération se raréfie, l’olivier d’Afrique (Olea africana) exploité pour son feuillage fourrager, le faux camphrier (Tarchonantus camphoratus), le figuier étrangleur (Ficus vasta) installé sur les genévriers sénescents ou morts, le sycomore (Ficus sycomorus) apprécié pour ses fruits et ses feuilles, Acacia etbaïca surexploité pour son feuillage fourrager et Acacia seyal qui couvre les marges de la forêt et devient presque envahissant !
La strate herbacée est très dépendante des pluies ; lors des périodes de sécheresse les espèces vivaces sont dominantes (Aizoon, Bidens, Cynodon, Euriops, Ocimum, Satureja, Solanum) mais après des pluies abondantes les plantes annuelles sont nombreuses mais avec une diversité réduite !
La disparition du genévrier, la raréfaction des autres espèces ligneuses et la disparition totale des annuelles en saison sèche font que le sol est non protégé durant une grande partie de l’année. Sa protection est insuffisante lorsque les premières pluies tombent et que le tapis herbacé ne s’est pas reconstitué ce qui provoque une érosion, d’autant plus importante que la pente est forte et le sol déstructuré.

Les hommes
L’usage de la forêt du Day à des fins pastorales est très ancienne mais la surcharge de bétail et l’abandon des règles traditionnelles d’exploitation du territoire est relativement récente. Le surpâturage n’a fait que s’accroître en même temps que les facteurs défavorables (dégradation des ressources environnementales, vagues de sécheresse, modification de l’organisation sociale et territoriale). La communauté d’éleveurs du Day est composée de kedo (tribus) ou et de gulubs (lignages) qui regroupent des familles. Deux tribus sont présentes, les Fadihité avec deux gulubs (Alee Binto et Gui Doddah), les Adael qui regroupe trois gulubs (Ounda Saido, Garoda et Hamouda) La population s’élevait à près de 3000 habitants en 1991 mais, suite à l’expulsion des réfugiés et compte tenu d’un fort exode rural des jeunes, elle doit compter actuellement 2000 personnes. Kedo et gulubs relèvent traditionnellement d’un okal (chef coutumier) garant de l’organisation sociale et territoriale de la communauté, mais son autorité est aujourd’hui bien affaiblie (abus en matière d’accès et d’exploitation des pâturages). La maîtrise territoriale du Day et plus précisément celle de ses parcours dépend des tribus qui sont propriétaires de territoires bien délimités, mis en commun lors de grandes sécheresses.
Les conditions du milieu sont déterminantes sur les modes de vie et les systèmes ruraux d’exploitation. La transhumance est de règle pour la plupart des éleveurs et leurs troupeaux ; les déplacements saisonniers se font des zones côtières et de montagne vers le nord-ouest et le sud-ouest du pays au gré des pluies et de la disponibilité fourragère. La surcharge de bétail, le non-respect des rotations et du temps de repos de la végétation sont les principaux facteurs de dégradation de l’environnement auquel les formations ligneuses et herbacées du Day n’échappent pas.
Les effets incontrôlés de la sédentarisation (multiplication des points d’eau), de l’augmentation de la population et de la consommation des produits ligneux et non-ligineux, associés aux aléas climatiques, ont des conséquences catastrophiques sur les ressources renouvelables. La forêt du Day était réservée aux bovins, mais au cours des vingt dernières années, les caprins et les ovins ont été admis en tout endroit du Day. Bien qu’ils n’y soient pas encore très nombreux, on peut craindre leur augmentation rapide dans un avenir proche. La présence de dromadaires est également devenue courante ! Mais plus que le nombre d’animaux, c’est le mode de gestion des pâturages qui est la cause directe du surpâturage et empêche un développement durable des strates ligneuses !

L’eau
Les ressources en eau se sont considérablement améliorées grâce au développement de citernes enterrées (collectives ou individuelles). Elles permettent de collecter près de 50 m3 d’eau de ruissellement, captée entre deux cordons pierreux disposés sur des versants proches des campements. Une citerne permet de satisfaire les besoins en eau d’une famille durant six à neuf mois, parfois moins car une partie de cette eau peut servir à abreuver les animaux. L’adduction d’eau jusqu’aux jardins du président et un nouveau forage permettent la mise à disposition de fontaines approvisionnées en permanence. La satisfaction des besoins en eau potable de la population locale risque malheureusement d’encourager les éleveurs à accroitre leurs troupeaux !

La gestion participative
Afin de rendre les propositions appropriables et durables, toute action ne peut se faire sans implication de la population locale et prise en compte de ses perceptions, difficultés et attentes. L’information sur la gestion participative de la forêt du Day, la conservation des ressources naturelles ne peut se faire qu’au travers de relais appropriés (association des femmes, école du Day, cérémonies, fêtes, etc.)
L’aménagement du Day doit être envisagé au niveau de la forêt mais aussi autour de la forêt. Pour les éleveurs, la problématique principale n’est pas de préserver la forêt mais d’en tirer le meilleur profit pour leur bétail. La forêt du Day est d’abord un espace pastoral pour les éleveurs avec un couvert herbacé étendu. Pour réduire la pression sur la forêt, il faut promouvoir la plantation d’espèces fourragères, en périphérie de la forêt où les conditions le permettent.

Des solutions simples pour sauver la région du Day
Il faut renforcer les relevés phytosociologiques pour permettre l’évaluation de la flore, notamment herbacée et comprendre la dynamique de la végétation et faciliter l’évaluation de la valeur pastorale. Les inventaires dendrométriques, qui y seront associés, donneront une appréciation de la structure et du couvert du peuplement précédent et des mesures de nettoyage à entreprendre.
L’étude systématique des pathogènes permettra de mettre en œuvre d’organismes antagonistes et d’assurer ainsi la protection des régénérations spontanées et des semis forestiers.
La mise en défens (garab) permet de montrer aux usagers de la forêt la capacité d’un milieu dégradé à se régénérer lorsqu’il est protégé et d’évaluer l’évolution de la végétation et des conditions pédologiques et hydriques.
La régénération assistée de la végétation ligneuse permettra de créer des conditions favorables à la croissance de jeunes plants, traités individuellement ou groupes. Elle permettra d’identifier les jeunes plants de genévrier mais aussi les autres ligneux d’intérêt pastoral (Acacia, Combretum, Ficus), de sélectionner les individus les plus vigoureux.
La création d’une pépinière forestière permettra d’analyser la capacité de résistance de genévriers de divers origines à la pression exercées par les pathogènes (oomycètes en particulier). La création d’une petite pépinière est souhaitable et offre plusieurs avantages tels que l’autonomie dans l’organisation des aménagements, la facilité de distribution, l’engagement et la responsabilisation de la communauté dans des actions environnementales et de production fourragère et / ou fruitière.
Les plantations hors forêt sur les terrains de parcours et sur le site des campements, présentera l’opportunité de constituer de petites plantations d’arbres fourragers ou fruitiers (Melia, Leucaena, Pithecellobium, Ficus, Ziziphus) mais il ne faut surtout pas vouloir y installer des palmiers dattiers !
La création à petite échelle de zones fourragères associant des végétaux à croissance rapide (Atriplex, Calliandra, Conocarpus, Leucaena, Parkinsonia) doit être encouragée et soutenue pour pallier au manque de nourriture pour le bétail en période défavorables.
Le déplacement d’une partie des troupeaux pour favoriser la qualité des animaux et leur débouché sur les marchés doit être encouragé et surtout expliqué aux populations d’éleveurs.
La collecte de bois de genévriers morts pour la construction de cases et des haies mortes infranchissables au bétail doit être préconisée et facilitée.
La fabrication d’objets artisanaux de qualité avec les bois morts d’olivier, de buis et d’autres espèces présentes en aval peut assurer des revenus complémentaires à la population et l’artisanat de qualité fait cruellement défaut à Djibouti !
Le développement de l’apiculture, pourrait générer des revenus rapides pour les cueilleurs-producteurs… La collecte de miel produit par les essaims sauvages en forêt devrait être complétée par l’installation de ruches kenyanes sur les terrains de parcours, en forêt et dans les formations steppiques à Acacia etbaica ou A. mellifera.
Le tourisme est une activité en développement dans la région. L’idéal est d’installer des campements, bien intégrés au paysage (daybota de préférence aux cases éthiopiennes). Le gestionnaire du campement devra cependant associer plus la population aux multiples activités et garantir une redistribution plus équitable des profits.

Sauver le Day
La chose reste possible mais pour atteindre ce but, il faut absolument :
 impliquer la population dans tout projet et avant toute action ;
 agir pour le maintien de la population en améliorant ses conditions de vie ;
 associer toutes des compétences nationales et internationales dans les domaines de la climatologie, de la pédologie, de la botanique, de la physiologie végétale, de la foresterie, de l’élevage ;
 préserver la forêt par des actions démonstratives de mises en défens ;
 engager un technicien forestier et temporairement deux ou trois assistants ;
 créer une petite pépinière forestière correctement équipée ;
 favoriser l’accroissement de la population de jeunes genévriers sur site et en pépinière ;
 lutter contre l’érosion hydrique ;
 augmenter les possibilités fourragères en installant des plantes ligneuses ou herbacées de qualité ;
 contribuer à satisfaire les besoins en eau de la population et de son bétail en réhabilitant des citernes enterrées et en faisant accepter par la population la création de nouvelles citernes ;
 utiliser rationnellement les eaux de forages ;
 promouvoir l’émergence de nouvelles activités économiques au bénéfice des populations locales.

Dr Charles Moncousin


[1Arrêté du 6 janvier 1939 créant des parcs nationaux.

 
Commentaires
Djibouti, le Day et sa forêt
Le 22 janvier 2016, par AHMED.

" Sur la base d’une caractérisation complète du milieu (diagnostic social et économique, cartographie de la végétation, relevés pédologiques, hydrologiques et météorologiques) fut alors élaboré un plan d’aménagement sylvo-pastoral de la forêt du Day." dites-vous. SVP, est-il possible de les consulter ? Ou et comment peut-on acceder à ces documents ?

 
Commenter cet article
Les commentaires sont validés par le modérateur du site avant d'être publiés.
Les adresses courriel ne sont pas affichées.
 
modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 
Le Petit Koudou documenté à Djibouti
 
Ismail Omar Guelleh à la COP 28
 
Djibouti au sommet africain sur le climat
 
| Flux RSS | Contacts | Crédits |