Human Village - information autrement
 
Chantal Moussa au second tour des législatives
juin 2022 (Human Village 45).
 

D’après un communiqué de Chantal Moussa.

Deux femmes au second tour, deux visions du monde qui s’opposent
Dans notre circonscription, la gauche fait une progression fulgurante de 258 % par rapport à 2017 ! Juste derrière une députée LREM sortante qui a vu ses suffrages baisser de 43%. Au même taux de participation, cela envoie un message clair quant à son bilan.
Pourquoi est-ce important ? Sur le territoire national comme dans le monde, les électeurs et électrices (encore trop peu mobilisé·es) portent leurs espoirs sur la NUPES et montrent leur fatigue d’un gouvernement qui n’a su faire preuve que de casse sociale et de protection d’un entre-soi qui tient de l’Ancien Régime !
Dans la dixième circonscription, c’est le même schéma qui est observé : une députée fantôme à l’Assemblée nationale, qui est apparue, c’est vrai, dans certains cocktails des pays de la zone, ou en visio pré-enregistrée lorsqu’il s’agissait de faire la promotion des micro-actions du gouvernement. Mais jamais pour taper du poing sur la table quand les écoles françaises de la circonscription augmentaient leurs frais de manière insoutenable pour les familles modestes, ni pour pousser les législateurs à faire mieux pour protéger les entrepreneur·es français·es victimes de la crise COVID dans le monde, et encore moins pour s’indigner du peu de moyen avec lesquels ont dû faire face les équipes des services consulaires pour répondre à des demandes accrues de leurs concitoyen·nes (vaccins, fermeture des frontières, etc.) dans cette période difficile.

En face d’elle, coordinatrice régionale du vaste réseau de la France insoumise, Chantal Moussa a changé la donne en cinq ans et a obtenu le soutien de tous les partenaires de la NUPES pour les représenter dans les 49 pays de la circonscription.
Sans surprise, le débat proposé par Chantal Moussa à sa concurrente LREM a été refusé, comme il l’a été par son mentor Emmanuel Macron lors des présidentielles. Sur des positions politiques enracinées dans sa pratique, Chantal Moussa porte le débat aux urnes !

Une femme qui a forgé ses convictions dans les luttes sociales
Femme de conviction, militante aguerrie et scientifique chevronnée, c’est une femme
indépendante qui a en main toutes les ressources pour mener un mandat de députée éclairée et représenter au mieux les préoccupations des Français·es de sa circonscription à l’Assemblée nationale.
Franco-libanaise, elle vit depuis toujours dans la circonscription, et s’engage dès 16 ans aux côtés du peuple libanais dans ses luttes citoyennes, de 2005 avec les manifestations pour la souveraineté du Liban, à 2019, quand le peuple libanais se levait pour protester contre la corruption et les mesures fiscales injustes.
Après de brillantes études doctorales [1] et postdoctorales dans l’université publique française, au sein de laquelle elle a milité pour la recherche et l’enseignement publics et au service de la société, et forte des liens étroits entre ses deux pays, elle rentre au Liban pour servir de passerelle et porter l’espoir de politiques de justice sociale et environnementale.

Réengager l’État pour faire vivre une France juste et solidaire !
Elle-même Française de l’étranger, binationale, sa lutte pour le retour des services publics est personnelle. Elle appliquera un programme de solidarité, qui rendra leur place aux Français·es de l’étranger au sein de la nation.
Du renforcement du réseau consulaire à la diplomatie climatique, ses priorités se basent sur les programmes de l’Avenir en commun et de la NUPES.
Son expérience garantit une exigence de politique étrangère française juste, basée sur la souveraineté des peuples, en faisant d’elle une véritable force de proposition au sein de la nouvelle majorité.

L’économie pour l’écologie, et jamais sans, en France et dans le monde !
La bifurcation écologique que nous engagerons est nécessaire pour préserver le seul
écosystème compatible avec la vie humaine.
Chantal Moussa soutiendra ce programme économique solide, salué pour son sérieux par de nombreux économistes, et même par le président du MEDEF.
Chantal Moussa sait qu’il est nécessaire de créer des instances internationales à la hauteur, comme un tribunal international de justice climatique et environnementale, et de faire de l’eau un enjeu prioritaire de la politique internationale et de coopération de la France.


Note de la rédaction
Au second tour, Chantal Moussa a obtenu 7 474 voix (36,42%), contre 13 048 voix (63,58%) pour Amélia Lakrafi (Ensemble) qui a été élue.

104 452 inscrits
Participation : 20.83%
Abstention : 79.17%
Votes blancs : 1 136 (5.22% )
Votes nuls : 99 (0.46%)


[1Sa thèse intitulée « Étude physico-chimique d’intermétalliques d’uranium pour des cibles médicales innovantes de production de ⁹⁹Mo » a été soutenue à Rennes en 2015.

 
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